Et bien non, certains biens d'un patrimoine sont complètement exonérés de cet impôt. Parmi ceux-la nous pouvons citer entre autre :
Déductions et Réductions avant impôt.
Les déductions
Comme tout impôt, le contribuable va pouvoir en amont, déduire un certain nombre de charges, de dettes et de dépenses propres aux biens en eux-mêmes. Nous rappelons qu'une déduction va venir baisser la base net imposable (en l'occurrence la valeur du ou des biens) et qu'une réduction va quant à elle, agir sur l'impôt en lui même.
Voici une liste non exhaustive des déductions applicable avant le calcul de l'IFI :
- les dépenses d'acquisitions des biens
- les dépenses de réparation et d'entretien
- les dépenses d'amélioration, d'agrandissement, de construction ou de reconstruction
- les emprunts (pour un montant égal au capital restant dû plus les intérêts non payés)
- les impôts incombant au propriétaire des biens imposables (taxe foncière, sur les logements vacants, l'IFI lui-même, etc ...)
Si la valeur taxable du patrimoine immobilier est supérieur à 5 000 000 € et que les dettes représentent plus de 60 % de ce patrimoine, la fraction excédentaire des dettes n'est déductible que pour 50 % de cet excédant.
Réduction
Une réduction peut être ensuite appliquée sur l'impôt au travers des dons fait à certains organismes d'intérêt général agissant dans la recherche, l'enseignement supérieur ou l'insertion des personnes par l'activité économique et aux groupements d'employeurs pour l'insertion et la qualification bénéficiant du label GEIQ. En chiffre, la réduction est plafonnée à 75 % de la totalité des versements pour un montant total de 50 000 €
Le plafond de l'IFI
Le total de l'imposition globale (IFI + IR) ne peut être supérieur à 75 % des revenus. Si un excédent est constaté, il viendra en diminution de l'IFI à payer, malheureusement aucune imputation ou restitution au profit de l'impôt sur le revenu (IR) n'est possible.
Pour un calcul précis, les revenus à concernés pour l'IR sont les revenus mondiaux, nets de frais professionnels et après les déductions autorisées, enfin, l'impôt sur le revenu à prendre en compte est celui dû en France et à l'étranger sur les revenus d'activités et les produits sur l'année N-1.